2.4 Pour éviter le plagiat
2.4.3 Paraphraser
La paraphrase, c’est dire en d’autres mots ce qu’une auteure ou un auteur a écrit. Il est acceptable d’utiliser cette approche, mais seulement lorsque l’auteure ou l’auteur original est mentionné et que l’on s’assure de ne pas changer le sens de ses propos. Les mots tirés textuellement de la source originale doivent être mis entre guillemets.
Exemple de paraphrase acceptable
Aujourd’hui, on peut dire que la pollution de notre environnement est causée d’abord par l’exploitation des « sources d’énergie », puis par les « activités industrielles » et enfin par « l’agriculture ». (Ramade, 2015)
Les idées et les mots utilisés dans cet exemple sont près du texte original, mais ils ont été reformulés sans que le sens en ait été significativement changé. De plus, la référence « auteur-date » est donnée, ce qui permet au lecteur de retrouver la source initiale. Enfin, les mots qui viennent du texte original ont été mis entre guillemets.
Exemple de paraphrase inacceptable
Aujourd’hui, on peut dire que la pollution de notre environnement est causée d’abord par la combustion du pétrole et du charbon, puis par les activités reliées à l’utilisation des machines et enfin par les activités reliées à la production de produits de consommation. (Ramade, 2015)
Cette deuxième paraphrase n’est pas adéquate. En effet, même si la source est donnée, le sens des propos de l’auteur a été modifié. Certains concepts ont été élargis et d’autres ont été restreints. D’abord, les diverses sources d’énergie que l’auteur original mentionne ne comprennent probablement pas exclusivement le pétrole et le charbon; il pourrait aussi s’agir de gaz naturel ou d’énergie nucléaire, par exemple. La paraphrase donne donc trop de précisions. Puis, l’utilisation des machines n’est pas nécessairement synonyme d’industrie. Ici, la paraphrase modifie carrément le sens. Enfin, les activités agricoles de l’auteur original n’incluent pas tous les produits de consommation. Dans ce cas, la paraphrase n’est pas assez précise. Essentiellement, on attribue à l’auteur initial des paroles qu’il n’a jamais formulées.